Adopter un chat errant ou sauvage: les risques et démarches à suivre

Vous sortez dehors, et un nouvel animal a élu domicile sur votre terrain. Après un certain temps, vous vous attachez et décidez de l’adopter. Quels sont les risques ?

Nos recommandations

Il faut faire preuve de prudence avant d’entrer un chat d’extérieur à la maison, car des examens et soins vétérinaires sont souvent requis. La meilleure option qui s’offre à vous est de transporter le chat en refuge où il sera pris en charge afin d’être évalué par l’équipe vétérinaire. Tout sera mis en place afin de lui offrir une deuxième chance, sans risque pour vous ou vos propres animaux.

Qu’est-ce qu’un chat errant ou sauvage

Le chat errant

Des chats qui ont d’abord été des animaux de compagnie et qui ont ensuite été abandonnés sont dits errants. Le chat errant est indépendant de l’humain, mais il peut bénéficier occasionnellement de soins apportés par celui-ci. Un chat domestique peut donc devenir errant s’il s’est échappé de chez lui, s’il a été abandonné ou s’il est né de parents errants. Comparativement au chat de maison, le chat errant est asocial avec les humains.

Le chat sauvage

Les chats sauvages, quant à eux, se caractérisent par un comportement craintif : ils s’enfuient quand on les approche et peuvent attaquer quand ils sont acculés. Avec le temps, il est possible de les domestiquer et éventuellement les adopter en tant qu’animal de compagnie, mais certains d’entre eux continueront à présenter un comportement craintif tout le long de leur vie.

En général, plus le chat sauvage est jeune et plus il sera aisé de le socialiser, bien que le vécu ou le tempérament du chat puisse aussi entrer en ligne de compte et compromettre sa domestication.

Les maladies fréquentes chez les chats d’extérieur

Un chat errant ou sauvage peut-être porteur de nombreuses maladies pouvant se transmettre. En voici une liste partielle.

Panleucopénie féline

Rhinotrachéite infectieuse féline

Teigne

Virus de l’immunodéficience féline (FIV)

Leucémie féline (FeLV)

Parasites

Les démarches à suivre

Si malgré tout, vous voulez absolument faire entrer l’animal dans votre foyer, plusieurs précautions sont à prendre.

Un examen vétérinaire à prévoir rapidement

En premier lieu, il est fortement recommandé de lui faire passer un examen de santé dans un établissement vétérinaire avant même d’envisager de le faire entrer dans la maison. Ainsi, vous évitez les mauvaises surprises telles qu’une infestation de puces, la transmission de maladies contagieuses aux animaux de la maison ou même aux humains si l’animal est porteur d’une zoonose (maladie pouvant se transmettre des animaux aux humains et vice-versa).

En attendant votre rendez-vous, vous pourriez toujours lui aménager une petite place dans le cabanon, le garage ou sous la galerie. N’oubliez pas de bien vous laver les mains après lui avoir rendu visite.

Établir une quarantaine

Cette étape est d’autant plus importante si vous possédez d’autres animaux de compagnie. Il est préférable d’isoler l’animal dans une pièce de la maison, cela lui permettra de s’habituer tranquillement à ses nouveaux humains, aux bruits de sa nouvelle demeure, à l’odeur des autres animaux de la maison qui viennent tenter de le sentir sous la porte, etc.

De plus, plusieurs maladies félines contagieuses vont se déclarer après 7 à 14 jours après que l’animal ait subi un stress. Observez bien s’il commence à présenter des éternuements, des écoulements au nez ou aux yeux, une diminution d’appétit ou d’énergie, des vomissements ou diarrhées, etc.

Si, après 2 semaines, l’animal n’a démontré aucun signe de maladie évident et qu’il a eu son examen vétérinaire, vous pourrez tranquillement l’introduire aux autres animaux de la maison.

À NOTER → N’oubliez pas de vous désinfecter complètement après chaque contact direct ou indirecte.